
J’ai commencé à entendre parler de la transidentité et du fait du ne pas se sentir dans le bon corps vers mes 13 ans. Alors, depuis ce jour-là, je me posais des questions, parce que je voyais bien qu’un truc n’allait pas.
Et l’été dernier, un.e ami.e à moi m’a demandé de lae genrer à l’inclusif, et m’a expliqué un petit peu ce qu’iel ressentait par rapport à son genre. Iel m’a aussi parlé de toutes ces « catégories » différentes dans lesquelles on peut se trouver. Et en apprenant tout ça, j’ai enfin réussi à mettre des mots sur ce sentiment, ce sentiment de n’appartenir à rien.
Je pense donc que je suis Agenre. C’est-à-dire que je ne me sens pas vraiment homme, et encore moins femme. Aussi, pour moi, le genre n’est qu’une construction sociale, et je n’arrivais pas à m’y retrouver.
Encore aujourd’hui, j’ai toujours beaucoup de questionnements. Notamment sur les pronoms avec lesquels je me sens le plus à l’aise, si je suis réellement à l’aise avec mon corps dit « de femme », etc… Mais j’avance petit à petit, je le sens, je me comprends de plus en plus, et ça fait du bien, de ne plus être toujours dans cette zone d’incertitude totale.
Je pense que le principal c’est de ne pas se mettre la pression. C’est pas grave si on est pas sur.e de son genre, c’est pas grave non plus si on est pas sur.e que ça soit définitif ou pas. C’est normal d’être paumé.e !
Et si tu es dans le même cas, sache que tu n’es vraiment pas tout.e seul.e, tu pourras toujours trouver des gens avec qui en parler ! Parce que ce n’est pas toujours facile à gérer, avec son corps, ou alors avec son entourage… Donc n’oublie pas qu’il y aura toujours des gens pour t’écouter et t’aider, que ça soit des proches, des lignes d’écoute exprès pour les jeunes, ou encore un.e psy. ?