Les mythes sur les violences sexuelles

Les violences sexuelles :

VRAI ou FAUX ?

Les garçons ont des besoins et des pulsions sexuelles qu’ils ne peuvent pas contrôler

VRAI

La réponse est FAUX.

FAUX

FAUX

En réalité, les filles comme les garçons ont des envies et des pulsions sexuelles. La seule chose qui change, ce sont les stéréotypes sexuels qui existent dans la société et nos attentes vis-à-vis de la gestion de ces pulsions et désirs. Souvent, on nous répète que les garçons ont des besoins sexuels qu’ils ont nécessairement besoin d’assouvir, qu’ils ne peuvent pas s’en empêcher et que les filles ont moins de désir. Tout ça, c’est faux! Tout le monde est capable de se retenir et de se contrôler, filles comme garçons. La violence sexuelle est une question de pouvoir sur l’autre, et non pas d’incapacité de contrôle sur ses pulsions. On a toujours le choix d’agresser ou non, de suivre nos pulsions ou non, et rien n’excuse une violence sexuelle.

Les agresseurs sont, la plupart du temps, inconnus de la victime 

VRAI

La réponse est FAUX.

FAUX

FAUX

C’est un mythe  que les violences sexuelles se déroulent toujours dans une ruelle sombre et sont commises par des inconnus. En réalité, dans plus de 80% des cas, la victime connaît son agresseur, par exemple, un membre de la famille, un(e) ami(e), un(e) conjoint(e), une personne en autorité, une connaissance. Quand l’agresseur(euse) est connu(e), la dénonciation peut être plus difficile: on peut avoir des sentiments mitigés vis-à-vis de cette personne, qu’on aime ou en qui on avait confiance, mais qui nous a fait du mal, cette personne peut être aimée ou estimée par notre entourage, on peut avoir peur des conséquences de la dénonciation sur nous ou sur les autres. Quand les agresseurs connaissent leur victime, ils savent souvent comment la manipuler pour arriver à leurs fins et la pousser à garder l’agression secrète. 

Ce n’est pas une violence sexuelle si la victime ne se défend pas ou ne crie pas 

VRAI

La réponse est VRAI.

FAUX

FAUX.

Une violence sexuelle, ce n’est pas simplement un rapport de force physique. Souvent, l’agresseur va utiliser des stratégies comme la manipulation, le chantage ou la menace, plutôt que la force physique, pour arriver à ses fins. Parfois, la victime va se figer sous l’effet de pression ou de menace, en particulier si elle craint que l’agresseur ne devienne plus violent si elle se débat ou si c’est quelqu’un qu’elle connaît. D’autres fois encore, la personne est incapable de se défendre ou de crier quand elle subit une violence sexuelle car elle est sous l’influence de l’alcool ou de la drogue.

Les fausses accusations de violence sexuelle sont extrêmement rares 

VRAI

VRAI.

Les fausses accusations sont très graves parce qu’elles peuvent ruiner la réputation de la personne faussement accusée et contribuent à discréditer la parole des victimes. Mais en réalité, les fausses accusations sont extrêmement rares et ne représentent qu’un  pourcentage infime des accusations. Ce mythe contribue malheureusement à mettre la parole des victimes en doute et à donner plus de pouvoir au présumé agresseur, alors qu’on sait que, statistiquement parlant, une personne qui dit avoir été agressée sexuellement dit le plus souvent la vérité. Croire la victime est toujours la bonne chose à faire. Se faire écouter de manière attentive et confiante est très important pour la victime et peut s’avérer essentiel pour sa santé mentale.

FAUX

La réponse est VRAI.

Il n’y a pas que les hommes qui commettent des violences sexuelles 

VRAI

VRAI.

Même si c’est vrai que les statistiques montrent que la plupart des violences sexuelles sont commises par des hommes, les femmes aussi peuvent en commettre. En fait, à cause des clichés et des mythes véhiculés dans la société, certains gestes exécutés par des femmes ne sont pas reconnus comme des agressions sexuelles ou des viols. À cause de ça, les agressions et les viols commis par des femmes seraient moins dénoncés. N’importe qui, quel que soit son genre, peut commettre des violences sexuelles et c’est important que ce soit toujours pris au sérieux.

FAUX

La réponse est VRAI.

Il n’y a pas que les filles qui sont victimes de violences sexuelles 

VRAI

VRAI.

Même si c’est vrai que les statistiques montrent que les filles sont plus souvent victimes de violences sexuelles que les garçons, les garçons aussi peuvent en être victimes. En fait, à cause des clichés et des mythes véhiculés dans la société, beaucoup de garçons n’osent pas parler de leur agression. N’importe qui, quel que soit son genre, peut être victime de violences sexuelles et c’est important que ce soit toujours pris au sérieux.

FAUX

La réponse est VRAI.

Les victimes provoquent les violences sexuelles en s’habillant ou en se comportant d’une certaine manière 

VRAI

La réponse est FAUX.

FAUX

FAUX.

Personne ne provoque jamais de violence sexuelle, quelle que soit la manière dont la personne s’habille ou se comporte.  De la même façon, n’importe qui peut se faire agresser sexuellement ou violer, quelle que soit sa manière de s’habiller ou de se comporter. Porter des vêtements “sexys” ou “flirter” n’augmente pas les risques d’agression. Ce sont les agresseurs qui sont coupables, jamais les victimes.

Les violences sexuelles sont rares 

VRAI

La réponse est FAUX.

FAUX

FAUX.

Les agressions sexuelles sont plus courantes qu’on ne le pense. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, 20% des filles et 10% des garçons subissent une violence sexuelle avant leur 18 ans.

Quand une personne dit “non”, en vrai, elle veut dire “oui” 

VRAI

La réponse est FAUX.

FAUX

FAUX.

Parfois, dans les films ou les séries, on donne l’impression qu’à force d’insister, on démontre notre réel intérêt pour l’autre et la personne qui nous plaît finira par accepter d’avoir une relation sexuelle avec nous, de sortir avec nous ou de tomber amoureuse. En réalité, “non”, ça veut toujours dire “non”. Si une personne ne répond pas à nos avances, ça veut dire qu’elle n’est pas intéressée. Continuer à insister n’est pas romantique ou sexy, c’est lourd. Il faut toujours respecter un “non”, qu’il soit verbal ou non verbal.

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